Il en faut bien une pour commencer
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Il en faut bien une pour commencer
Ma mère était prof.
Un jour, pendant la pause, ses élèves de sixième jouaient à un jeu : faire des pompes puis se faire couper la respiration en se faisant brutalement resserrer les bras croisés par derrière par des camarades. L'un des participants à ce passionnant amusement tomba ainsi dans les pommes, se cognant la tempe contre le coin d'une table. Il fut emmené aux urgences, que ma mère appela pour avoir des nouvelles... " Je vous rassure Madame, nous n'avons rien trouvé au cerveau" ; "ça ne m'étonne pas", répondit ma mère.
L'enfant est sain et sauf. Enfin, ça remonte à 30 ans...
Un jour, pendant la pause, ses élèves de sixième jouaient à un jeu : faire des pompes puis se faire couper la respiration en se faisant brutalement resserrer les bras croisés par derrière par des camarades. L'un des participants à ce passionnant amusement tomba ainsi dans les pommes, se cognant la tempe contre le coin d'une table. Il fut emmené aux urgences, que ma mère appela pour avoir des nouvelles... " Je vous rassure Madame, nous n'avons rien trouvé au cerveau" ; "ça ne m'étonne pas", répondit ma mère.
L'enfant est sain et sauf. Enfin, ça remonte à 30 ans...
Invité- Invité
Re: Il en faut bien une pour commencer
... Les profs ont toujours eu un humour quelque peu grinçant... ceci dit faisant souvent mouche comme ici.
Dumé- Messages : 443
Date d'inscription : 23/05/2014
Localisation : Cassis.
Re: Il en faut bien une pour commencer
Disons que là ça lui était sorti tout seul, c'était un peu obligé.... Mais tu as raison : nous goûtons le sarcasme, souvent. Mea culpa...
Invité- Invité
Re: Il en faut bien une pour commencer
ce n'est pas un reproche kelsou, juste le constat d'un humour que j'ai souvent côtoyé...ton histoire m' y a fait penser immédiatement, tu es vraiment de ma famille...
Dumé- Messages : 443
Date d'inscription : 23/05/2014
Localisation : Cassis.
Re: Il en faut bien une pour commencer
Je ne prends pas ça comme un reproche, je m'en fais une gloire au contraire ^^ Tu as donc des enseignants dans ta famille ?
Invité- Invité
Re: Il en faut bien une pour commencer
Oui mon père et tous mes grands parents l'étaient maris et femmes^^
Dumé- Messages : 443
Date d'inscription : 23/05/2014
Localisation : Cassis.
Re: Il en faut bien une pour commencer
Oui je crois pouvoir l'affirmer....
Dumé- Messages : 443
Date d'inscription : 23/05/2014
Localisation : Cassis.
Re: Il en faut bien une pour commencer
Extrait de V pour Vendetta...... j’espère que le monde changera, et que tout s’arrangera. Et ce que j’espère plus que tout, c’est que vous me comprendrez quand je vous dit que même si je ne vous connaît pas, même si je n’ai jamais eu l’occasion de vous rencontrer, de rire avec vous, de pleurer avec vous ou de vous embrasser, je vous aime. De tout mon cœur.
Dumé- Messages : 443
Date d'inscription : 23/05/2014
Localisation : Cassis.
Re: Il en faut bien une pour commencer
Tu as ri avec nous, tu as pleuré avec nous, on a ri et pleuré avec toi, on s'est dit des choses d'une grande intimité : on s'est rencontrés. Moi aussi je t'aime, mon frère jumeau si tu le veux bien encore.
Invité- Invité
Re: Il en faut bien une pour commencer
Parabole sur la violence.
Un jour un homme, entraîné par les pulsions violentes de ses compagnons, se laissa aller à en frapper un autre, plusieurs contre un, en l'ayant abattu par derrière et en s'acharnant sur lui. La victime fut blessée, sa femme bouleversée, et ses enfants éclatèrent en sanglots en voyant leur père rentrer le visage tuméfié, le bras dans une attelle. Ils remercièrent le ciel que cet acte barbare et sauvage ne les aient pas privés de celui qui compte tant pour eux, et souffrirent du fond des tripes de la souffrance de cet être aimé.
Placé devant les faits l'homme affirma : "je regrette ! je regrette tant ! Je ne voulais pas faire cela !"
La victime répondit : "Soit. Je te pardonne. Tu as commis une erreur. Tout le monde a droit à une seconde chance."
Et la conscience de l'agresseur se manifesta à lui en rêve : " Comment vas-tu vivre à partir de ce jour après ce que tu as commis ?", lui demanda-t-elle.
"On m'a pardonné", répliqua-t-il.
"Ta victime t'a pardonné", rétorqua sa conscience. "Mais toi, il ne se passera plus une journée sans que tu ne repenses à chaque seconde aux douleurs que tu as infligées, volontairement, sans aucune raison"
"Pitié", dit l'agresseur.
"Tu es le seul à pouvoir encore t'accorder de la pitié", lui dit sa conscience. "Car le monde entier ne te voue aujourd'hui que mépris. Et moi aussi."
Un jour un homme, entraîné par les pulsions violentes de ses compagnons, se laissa aller à en frapper un autre, plusieurs contre un, en l'ayant abattu par derrière et en s'acharnant sur lui. La victime fut blessée, sa femme bouleversée, et ses enfants éclatèrent en sanglots en voyant leur père rentrer le visage tuméfié, le bras dans une attelle. Ils remercièrent le ciel que cet acte barbare et sauvage ne les aient pas privés de celui qui compte tant pour eux, et souffrirent du fond des tripes de la souffrance de cet être aimé.
Placé devant les faits l'homme affirma : "je regrette ! je regrette tant ! Je ne voulais pas faire cela !"
La victime répondit : "Soit. Je te pardonne. Tu as commis une erreur. Tout le monde a droit à une seconde chance."
Et la conscience de l'agresseur se manifesta à lui en rêve : " Comment vas-tu vivre à partir de ce jour après ce que tu as commis ?", lui demanda-t-elle.
"On m'a pardonné", répliqua-t-il.
"Ta victime t'a pardonné", rétorqua sa conscience. "Mais toi, il ne se passera plus une journée sans que tu ne repenses à chaque seconde aux douleurs que tu as infligées, volontairement, sans aucune raison"
"Pitié", dit l'agresseur.
"Tu es le seul à pouvoir encore t'accorder de la pitié", lui dit sa conscience. "Car le monde entier ne te voue aujourd'hui que mépris. Et moi aussi."
Invité- Invité
Re: Il en faut bien une pour commencer
Kelsee a écrit:Tu as ri avec nous, tu as pleuré avec nous, on a ri et pleuré avec toi, on s'est dit des choses d'une grande intimité : on s'est rencontrés. Moi aussi je t'aime, mon frère jumeau si tu le veux bien encore.
J'ai rencontré parfois des êtres rares, de ceux qui marquent au fer rouge une existence trop souvent vouée à l'insipide ou pire à l'insignifiant. Tu en fais partie Kelsee, ta faculté de déceler l'infime qui souvent revêt une importance capitale, ton altruisme, ce don de soi qui frise le sacrifice permanent, cette volonté farouche d'aimer envers et contre tout, ce respect pudique pour ce beaucoup rejetteraient ou moqueraient, cette irruption d'émotions que tu diffuses et reçois avec la même intensité, cette écoute de l'autre alors que tes maux sont au delà de ce que tu peux endurer, cette créativité puissante qui te caractérise, oui il y a dans ces facettes de ton être, tout ce qui ne peut toucher qu'a l'exceptionnel...Alors comment pourrais je oser te décevoir et ne plus t'aimer oui comment?
Nous avons tant partagés autour de ce titre...qu'il me parait important de l'évoquer à nouveau.
Dumé- Messages : 443
Date d'inscription : 23/05/2014
Localisation : Cassis.
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